POwR Connect, une triple certification accompagnée par QUALIX
Qualix accompagne actuellement POwR Connect dans l’obtention d’une triple certification. A savoir, l’ISO 9001 V2015 (système de management de la qualité), l’ISO 14001 (systèmes de management environnemental) et l’ISO 50001 (système de management de l’énergie).
Qui est POwR Connect ?
L’entreprise POwR Connect, une division de POwR Group est le partenaire de confiance des professionnels du photovoltaïque en France. Elle propose une gamme complète de solutions PV, ainsi que des services d’accompagnement personnalisés. Grâce à ses 15 années d’expérience, POwR Connect est devenu leader français du stockage et de la distribution sur la chaîne de valeur photovoltaïque spécialisés dans le secteur commercial et industriel ainsi que dans le marché résidentiel, pour les marchés français et suisse.
Nous avons interrogé Violaine Sinet, responsable qualité I&S chez POwR Connect filiale de POwR Group.
Contexte d'intervention de Qualix
POwR Connect est une entreprise en forte croissance. Avec un effectif passé de 30 salariés en 2022 à 80 salariés en 2024. Dès 2023 le besoin de structurer l’organisation s’est fait sentir, notamment avec l’intégration d’un responsable qualité.
Violaine Sinet est donc recrutée en tant que responsable qualité. Un poste créé afin de mettre en place un SMQ et la certification ISO 9001 V2015. Avec pour objectifs intégrer les équipes et trouver des méthodes de travail standardisées.
La mise en place d’un SMQ est une démarche volontaire de PowR Connect. En effet, elle répond à une demande des parties prenantes. Elle fait sens et offre des garanties.
« Le marché veut des garanties et l’ISO 9001, 140001 et 50001 répondent aux enjeux qualité, énergie et environnement auxquels l’entreprise est confrontée »
Le choix de travailler avec Qualix
Pour obtenir une ou plusieurs certifications ISO, il est nécessaire de faire appel à des compétences externes pointues. C’est pourquoi en septembre 2023, Qualix est interrogé, parmi d’autres prestataires, pour répondre à une demande d’accompagnement à la certification ISO 9001. Stéphane Poirier propose alors d’intégrer l’ISO 14001 (système de management environnemental) et l’ISO 50001 (système de management de l’énergie).
« Ces certifications sont complémentaires car les fournisseurs sont eux-mêmes iso9001 et ISO14001 et les clients recherchent des garanties.
Un système de management de la qualité couplé à celui de l’énergie fait sens au vue de l’activité de POwR Connect. »
POwR Connect souhaitait un acteur local. Un petit cabinet avec une approche rassurante et claire sur tout le process de certification. « Il nous a compris » précise Violaine Sinet.
Et outre le critère financier et l’approche méthodologique spécifique à Qualix, Stéphane Poirier, gérant de Qualix, a montré une approche d’accompagnement compatible avec les attentes de POwR Connect.
Enjeux du projet, mise en place du dispositif chez POwR Connect
L’équipe projet pour cette triple certification se compose de 3 pilotes : Violaine Sinet avec le responsable R&D Marc Duprilot ainsi que le contrôleur de gestion Jonathan Renard de la holding PowR Group, l’actionnaire principal FIMAVI.
En termes de suivi, Stéphane Poirier est présent 1 jour par mois avec les 3 pilotes de l’équipe projet.
Les lignes directrice de cet accompagnement à la multi certification ISO sont de :
- Suivre les chapitres de l’ISO 9001, 14001 et 50001 dont beaucoup sont communs aux 3 certifications ;
- Cartographier les processus : 10 pour POwR Connect ;
- Puis choisir deux pilotes de processus impliqués et enthousiastes dans la démarche de de multi-certification : un sponsor (communiquant, porte -parole des actions) et un moteur (constitue et coordonne les actions) ;
- Construire la trame des documents avec les exigences de la norme ;
- Et formaliser les savoir-faire.
Et la direction, pour la politique générale, ainsi que les pilotes sponsors et moteurs s’intègrent aussi sur la durée dans le projet de multi-certification.
La responsable qualité a d’ailleurs mis en place 2 fois/mois un suivi : des points d’avancements (guidage) auprès des pilotes moteurs et sponsors.
« L’objectif ici est de rendre autonome les pilotes à la suite des propositions faites par l’équipe projet. Les pilotes de processus proposent, amendent puis valident leurs processus dédiés ». En tant que responsable qualité, Madame Vinet assure le suivi de la bonne mise en marche au quotidien par les pilotes (moteurs et sponsors).
Les bénéfices d’ores et déjà constatés :
- Motivation et implication des pilotes (moteurs et sponsors)
- Et moins de ressenti et plus de factuel pour les équipes
Les prochaines étape de cet accompagnement
Objectifs à court terme pour POwR Connect, le travail préparatoire :
- Le besoin d‘impliquer les équipes ;
- De structurer en interne les processus ;
- Construire la gestion documentaire et les tableaux de bord ;
- De standardiser les actions ;
- En somme, faire fonctionner le système.
A partir de septembre 2024, l’étape suivante : mettre en application ces processus pour créer des historiques en vue de préparer l’audit final. Alors, le travail de Stéphane Poirier, Violaine Vinet et l’équipe projet consistera à surveiller, corriger et améliorer certains points, réaliser des audits internes.
Avec pour objectif final : valider les 3 certifications en décembre 2024.
Qualix, Cabinet de conseils et d’audits géré par Stéphane Poirier. Qualix accompagne et forme les entreprises dans les domaines de la certification du management et de la performance.
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La RSE peut-elle être rentable ?
Est-ce que rentabilité économique rime avec RSE ? Dans un contexte de développement des démarches RSE avec l’avènement de la CRDS(1) en lieu et place de la DPEF (Déclaration de Performance Extra Performance) : quel est l’impact financier de la RSE ? Pour rappel, 50 000 entreprises en Europe (3800 en France) sont soumises à la réalisation d’une déclaration de performance extra financière.
Au-delà des obligations qui ancrent les démarches RSE dans un processus d’obligations incontournables, la question est celle de la contribution économique de toute démarche responsable.
Tous les secteurs ne peuvent pas prétendre à une rentabilité responsable
Si on parle rentabilité économique, effectivement certains secteurs d’activité sont dépendants de la concurrence internationale. Que cela dépende de l’extraction de matières premières, du taux d’imposition favorable ou encore de charges salariales minorées…il est très difficile voire impossible pour des entreprises françaises d’être compétitives.
Le dernier exemple en date est la fermeture de SYSTOVI, entreprise nantaise de panneaux solaires, mise en liquidation judiciaire le 17 avril dernier. La concurrence chinoise et l’absence de réciprocité des barrières douanières sont évidemment la cause de cette situation.
Et pourtant, une démarche RSE peut contribuer au développement économique de l’entreprise.
5 pistes en faveur d’une rentabilité économique de la RSE
Préambule : du simple respect de la législation comme facteur d’économie
Assurer la conformité est en soi une facteur d’économie…pour éviter les pénalités. Ce que les Anglais nomment ‘compliance’ nécessite des dispositifs de veille. Il suffit que cette dernière soit réalisée en interne grâce à des experts externes. En effet s’entourer de spécialistes qui garantissent le respect des nombreuses lois et règlements applicables aux entreprises est facteur d’économie. Il s’agit là d’un véritable investissement qui s’avère rentable.
Piste n°1 : l’accès au marché des grandes entreprises
Les grandes entreprises sont dans une démarche de responsabilité qui les amènent à contractualiser avec des partenaires qui ont une démarche « responsable ». Cette priorité, associée à des critères de performance tarifaire, représente un avantage concurrentiel indéniable. Le succès des plateformes d’achats responsables démontre que les critères de sélection sont réellement pluriels. Accéder à ces marchés, c’est ainsi s’assurer une visibilité des affaires à court et moyen terme.
Piste n°2 : la prévention et la gestion des risques, facteur de rentabilité économique
Travailler sur la prévention, c’est éviter les défaillances en matière de sécurité, de qualité des produits et services et les gâchis sur l’environnement. A travers une démarche généralisée de gestion des risques qui impliquent les parties prenantes internes et externes (les partenariats). Les effets économiques sont indéniables.
Les coûts relatifs aux accidents et arrêts de travail, à la non-qualité, aux gâchis sont des indicateurs courants de la performance d’entreprise. Ils font désormais partie des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Des critères sur lesquels les grandes entreprises doivent désormais réaliser un reporting.
Si nous prenons l’exemple du risque informatique, il faut rappeler que le coût annuel de la cybercriminalité en France. Il est aujourd’hui évalué à plus de 100 milliards d’euros (source : statista / voir l’étude). C’est pourquoi, en adoptant une démarche préventive, les entreprises investissement sur une assurance interne.
Piste n°3 : L’innovation moteur de valeur ajoutée et de rentabilité économique
L’intelligence artificielle, la digitalisation, la modernisation des outils de production…autant de progrès qui permettent de rationaliser les coûts, de les réduire. Comme tout « saut technologique », cela s’accompagne d’une nécessaire mutation des compétences, plus techniques, moins répétitives. On pense bien évidemment à l’Intelligence Artificielle dont les bénéfices sont multiples. Automatisation des processus, analyse de données ou encore apprentissage automatique contribuent à libérer le travail de ses tâches les moins intéressantes et les plus pénibles. Comme toute mutation, elle génère aussi des économies d’emplois…Elle est donc rentable à court terme sur ce critère. Mais, surtout, elle engendre une valeur ajoutée économique grandissante par l’intégration de compétences « pointues ».
Piste n°4 : la protection de l’environnement : des économies générées
L’analyse du cycle de vie, la gestion des déchets, l’écoconception ou l’utilisation de déchets comme matière première, la visioconférence ou encore le covoiturage, des solutions énergétiques non fossiles…autant de démarches dont l’ambition écologique a aussi des vertus économiques. Ces dispositions ont le double avantage d’être écologiquement et économiquement bénéfiques.
Piste n°5 : le renforcement des relations avec les parties prenantes
Comme nous l’avons évoqué plus haut avec la conformité, s’entourer de spécialistes est un gage de performance. Il existe toujours plus de compétences expertes à l’extérieur d’un organisme qu’à l’intérieur. L’idée n’est pas d’externaliser les processus mais bien de créer les meilleurs partenariats possibles sur des sujets « structurants » tels que des changements d’ERP, d’implantation de lignes de production, de stratégies d’achats ou de certifications…Avec le sens donné au mot partenariat, il est possible de de réaliser des gains financiers et ainsi valider la rentabilité économique de la RSE.
Et si l’attractivité était profitable…
Une entreprise qui démontre sa responsabilité sociale, sociétale et environnementale (RSE) répond aux attentes professionnelles de la nouvelle génération. Laquelle est soucieuse de trouver un emploi qui a du sens, de s’investir dans une entreprise qui a pour projet un développement responsable. Les candidats les plus diplômés plébiscitent désormais les entreprises qui s’engagent dans une démarche RSE. C’est donc une démarche gagnante sur tous les tableaux puisqu’attirer les meilleurs doit contribuer à rendre l’entreprise performante et donc profitable.
Conclusion, la rentabilité économique d’une démarche responsable
La RSE est-elle une démarche rentable économiquement ? oui. La rentabilité de la démarche RSE n’est plus à prouver et contribue au développement de l’entreprise avec un bon accompagnement. Vous souhaitez vous faire accompagner dans la mise en place ou le suivi de votre démarche RSE ? Contactez Qualix.
(1) La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) est une directive de l’Union européenne qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. Elle établit de nouvelles normes pour le reporting extra-financier et impose des critères plus rigoureux en matière d’Environnement, de Social et de Gouvernance (ESG) aux entreprises européennes.
La CSRD vise à améliorer la transparence et la comparabilité des informations non financières fournies par les entreprises. Elle s’applique à environ 50 000 entreprises, contre 11 700 auparavant.
Cette directive s’inscrit dans le cadre du Pacte Vert européen, qui vise à atteindre la neutralité carbone en Europe d’ici 2050. En d’autres termes, elle fait partie des efforts de l’UE pour lutter contre le changement climatique et promouvoir une économie durable. – source : Copilot.