Étude AFNOR sur la RSE : 3 enseignements à retenir pour votre activité

L’étude de Novembre 2019 sur la RSE de l’AFNOR nous donne plusieurs informations qui, pour la plupart, viennent confirmer l’intérêt croissant des entreprises pour cette démarche.

Premier enseignement : la RSE contribue à l’innovation

78% des organisations déclarent innover grâce à leur démarche RSE. La volonté des organisations d’être respectueuses de sujets aussi divers que l’environnement, le social, la satisfaction des parties prenantes… invitent à une réflexion stratégique globale. Il ne s’agit pas de donner la priorité à tous les sujets ; ce qui serait un contresens, mais de rechercher l’équilibre des intérêts.

Pour résoudre cette équation complexe, il est indispensable de repenser les méthodes de travail traditionnelles, de rompre avec les schémas d’organisations classiques et donc d’inventer.

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Prenons l’exemple des bureaux d’études en industrie.

Développer un nouveau produit qui réponde aux attentes fonctionnelles des clients, aux exigences financières des actionnaires et de la direction tout en diminuant son empreinte écologique peut représenter un véritable casse-tête. Qu’importe ! Les solutions les plus originales surgissent de la prise en compte de ce qui, au départ, ne sont perçues que comme des contraintes supplémentaires. Qui aurait dit au début des véhicules électriques qu’une marque haut de gamme pourrait tirer son épingle du jeu dans le secteur automobile. Tesla® l’a fait !

Plus proche de nous, la société nantaise ARMOR®, spécialisée au départ dans les cartouches d’encre d’impression a repensé son modèle économique en proposant une marque d’économie circulaire OWA®, en développant une solution d’impression 3D via sa filiale KYMIA®, en développant des films photovoltaïques souple de haute technologie ; bref, une offre repensée en totalité ; le tout sous un prisme permanent de la RSE.

Voilà pour l’innovation technologique. Il reste évident d’autres pistes d’innovation qui bénéficient de la RSE ; innovation sociale, environnementale, organisationnelle…

Deuxième enseignement : la RSE n’est pas réservée aux grandes entreprises

26% des organisations qui déploient une démarche RSE comptent moins de 50 salariés et 23 % entre 50 et 249 salariés. Le mythe qui consiste à penser que seules les majors du CAC 40 pourraient intégrer ce type de démarche est infondé.

Parmi les raisons qui écornent cette croyance, l’une d’elles réside dans le fait que de nombreuses pratiques actuelles des entreprises respectent les caractéristiques d’une démarche RSE. Les entreprises qui favorisent l’emploi local, le télétravail, le covoiturage, le tri des déchets, le dialogue social, etc. sont nombreuses et le chemin pour la reconnaissance n’est donc pas inatteignable.

Une autre raison de la forte présence de PME est la forte poussée des start-ups dont la RSE est le modèle économique.

La start-up Loop® a lancé un projet d’emballage consigné. Lancée en mai 2019 à Paris et à New York, cette entreprise permet aujourd’hui de trouver des biscuits Milka® en boite alu ou du dentifrice Signal® à croquer ; au total déjà 25 entreprises qui vendront plus de cent marques dans ses emballages consignés sur maboutiqueloop.fr.

Dans le secteur si concurrentiel de la cosmétique, des start-ups proposent des produits entièrement naturels et en font un argument de vente basé sur une promesse forte de respect de l’environnement (La Bouche Rouge® et ses rouges à lèvres rechargeables) ou de l’éthique (Genoskin® qui récupère des échantillons de peau lors d’opérations de chrurgie pour en finir avec les tests sur les animaux).

On pourrait citer aussi de nombreuses starts-ups sur l’économie circulaire. Bref, de nombreuses structures légères sont lancées avec en tête que la RSE pouvait être en soi un argument fort et non un plan d’action périphérique à la stratégie.

Troisième enseignement : la référence à la norme volontaire ISO 26000

93% reconnaissent la norme volontaire internationale ISO 26000 comme le texte de référence avant les ODD et Global Compact.

L’avantage de cette norme est sa conception issue de l’International Standard Organization (ISO) qui compte 157 membres. Si tous les pays ne sont pas signataires, il n’en reste pas moins que l’ISO 26000 demeure la référence devant les autres démarches puisque sa notoriété de 93% est loin devant le Global Compact (68%), les objectifs de développement durable (66%).

Quant aux labels RSE, le label Engagé RSE de l’AFNOR est connu pour 76% contre 65% au label LUCIE et 64 au label ECOCERT 26000.

A noter la forte croissance d’ECOVADIS, plateforme de notation RSE fournisseur qui compte plus de 55000 entreprises référencées et vient de lever la bagatelle de 200 M$ pour son développement.

L’avantage de l’ISO 26000 réside principalement dans sa structure ; sorte de guide pratique pour mettre en oeuvre une démarche logique, professionnelle, et qui est reconnue.

En conclusion, la démarche RSE demeure plus que jamais d’actualité. Elle présente de nombreux avantages concurrentiels d’attractivité, d’innovation … mais surtout elle s’inscrit dans le temps long ; celui qui privilégie la pérennité aux coups spectaculaires.

Si la volonté de vous lancer dans cette démarche est pour vous un sujet présent ou d’un futur proche, téléchargez dès à présent notre livre blanc et contactez-nous pour en parler ensemble :

 

Sécurité routière et ISO 39001 : un retour en force ?

Selon une étude de l’IFOP auprès de 503 dirigeants entre le 1er et 8 avril 2019, seuls 18% d’entre eux ont conscience que plus d’un accident de travail mortel sur deux est un accident de la route.

Parmi les causes premières de ces accidents de la route, la fatigue est pointée comme le premier facteur de risque. Si des secteurs tels que le BTP ou la messagerie ont déjà intégré dans leur politique le « droit au roupillon » ; le sujet demeure encore traité de façon insuffisante.

 

La démarche RSE fait bouger les habitudes

Avec l’évolution de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), la situation semble évoluer. Consciente de leurs responsabilités croissantes, les entreprises intègrent dans leur politique ces préoccupations de façon prioritaire.

Au premier rang de ces entreprises figurent les acteurs de l’organisation des transports publiques, scolaires, de transport à la demande. Par ailleurs, ces entreprises sélectionnent des prestataires qui sont soucieux d’appliquer une politique stricte en matière de sécurité routière.

Pour une reconnaissance auprès du secteur des « transports » au sens large, la norme 39001 est adoptée et mise en application. Si cette norme n’est pas nouvelle (parution en 2015), elle connaît un essor récent du fait d’une tendance RSE toujours plus prégnante mais aussi pour se positionner en tant qu’acteur de confiance auprès des marchés publics.

 

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Votre système de management guidé par la « High Level Structure »

Cette norme, structurée selon la « High Level Structure » que l’on retrouve dans les autres normes de management telles que l’ISO 9001, 14001 et autres 45001 vient s’intégrer dans les systèmes de management existants. Elle est donc aisée à intégrer de façon logique même si ces exigences spécifiques nécessitent un travail de mise en place non négligeable et une grande rigueur.

Conçue pour réduire les décès et les blessures liées aux accidents de la route, la norme s’applique donc bien entendu aux chauffeurs mais également aux personnes impliquées dans l’organisation des transports, de la maintenance, aux personnes intervenant sur la voie publique… ainsi qu’à l’ensembles de salariés, le périmètre intégrant les trajets domicile – travail. Elle cible donc l’ensemble des usagers de la route ainsi que les aires de stationnement et de transit.

Le référentiel reste un outil qui guide les entreprises désireuses de construire un système structuré de maitrise de la sécurité de leurs salariés, des voyageurs et des autres usagers de la route. Elle apporte un support aux acteurs désireux d’améliorer leur performance en matière de sécurité routière et qui visent le zéro accident.

En résumé, elle structure une démarche spécifique qui s’intègre dans le système de management général des entreprises.

 

7 raisons de mettre en place un système de Management de la Sécurité Routière

  • Améliorer la maitrise des risques liés à la sécurité routière et ainsi limiter le nombre d’accidents / presque accidents et exposition à des situations dangereuses.
  • Limiter les coûts et accroitre la compétitivité de l’entreprise
  • Moins d’arrêts maladie,
  • Moins de réparations matérielles,
  • Diminution des primes d’assurance,
  • Obtenir un avantage concurrentiel en faisant reconnaitre la mise en œuvre du système de management de la sécurité routière par un organisme de certification
  • Fédérer et valoriser les conducteurs en les intégrant dans la démarche.

 

Depuis 2017, QUALIX accompagne les principaux acteurs du transport routier de voyageurs et de frêt.

Pour vous aider dans l’intégration des exigences de la norme ISO 39001, nous vous proposons 4 prestations :

  • Accompagnement à la construction du SMSR
  • Formation et qualification des auditeurs internes
  • Réalisation d’audits internes visant à identifier les écarts vis-à-vis du référentiel et à identifier des pistes de progrès.
  • Construction d’analyses des risques intégrant l’ensemble des facteurs de performance de la sécurité routière.

 

Alors, si vous le souhaitez, contactez-nous via ce formulaire de contact :

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