Système de management : un allié de votre performance

Les efforts consentis par une entreprise pour une première certification sont importants. Le graal enfin obtenu laisse place à la question suivante : et maintenant, que fait-on ?

On entretient le système ? On continue à travailler pour être conforme à la norme ? Et si oui, comment ?

Nous proposons quelques pistes pour faire de votre système de management un outil de développement de votre organisme.

La première des choses est de s’affranchir de l’idée selon laquelle l’objectif est de rester conforme. Non, l’objectif est de s’améliorer en permanence, de se remettre en question régulièrement…avec cet état d’esprit, nul doute que vous répondrez à votre véritable ambition. Et aussi à la norme par la même occasion.

Pourquoi s’affranchir de l’objectif de conformité à la norme ?

Dans de nombreux cas, la certification et le maintien de cette dernière sont souvent vécus comme une épreuve, un examen à réussir. Or, avec cette perception, la certification devient un but en soi, comme le sont les examens scolaires. Chacun se prépare pour être fin prêt le jour J. A cela, rien à dire dans le cadre d’une première certification mais l’absence de changement par la suite fait perdre de l’intérêt aux systèmes de management, les rend peu utiles.

Revenons aux objectifs initiaux : les enjeux de la certification sont le plus souvent liés à des exigences externes :

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  • accéder à un marché de grands comptes
  • démontrer le respect de certaines exigences pour créer un avantage concurrentiel
  • améliorer son image de marque.

Les bénéfices internes sont peu mis en avant et pourtant, ils peuvent être nombreux.

L’un des écueils des systèmes de management dans la durée est une vie parallèle au cœur des préoccupations de l’organisme. Ils sont alors perçus comme une couche d’obligations supplémentaires dont l’intérêt ne serait pas démontré.

 

COMMENT RENDRE LES SYSTEMES DE MANAGEMENT EFFICACES ?

Quels sont les bénéfices internes du respect de la norme ?

Premièrement, nous proposons de travailler sur les bénéfices internes. Et ils sont nombreux :

  • amélioration de l’organisation
  • baisse du nombre de réclamations
  • relations internes améliorées et structurées
  • responsabilisation déployée
  • prise en compte des non-conformités comme outil d’amélioration
  • recherche de causes et non de responsables
  • direction impliquée, process maîtrisés…

Et la liste de ces avantages internes peut être aisément allongée !

Beaucoup de responsables QHSE (qualité, hygiène, sécurité, environnement) négligent cet aspect « publicitaire » pourtant essentiel. C’est un acte de management. Énoncer les bénéfices ; c’est faire un premier pas vers l’implication de tous et trouver les parades préventives aux oppositions.

Comment impliquer et aider les managers dans cette démarche système ?

Notre deuxième piste est d’accompagner les managers (pilotes de processus) pour les aider à gagner du temps. Ce temps si précieux qui fait si souvent défaut. En développant les méthodes préventives, en aidant à l’organisation via l’instauration de rituels cadrés et exigeants, en apportant un support managérial (aide à la rédaction, animation de groupes de travail), il est possible de réduire les dysfonctionnements, de créer les conditions favorables à une meilleure organisation. D’autres bénéfices tels seront au rendez-vous :

  • baisse du stress
  • diminution des tensions relationnelles
  • réduction des risques de burn-out

Se pencher sur les sujets liés à la structure

Notre troisième piste est de travailler sur les sujets structurants. La perte de crédit des systèmes de management peut avoir comme origine le fait qu’ils sont animés sous l’angle de la conformité. Les exigences sont rappelées comme autant d’obligations ; sans lien direct avec les « vrais » sujets. Prenez les trois sujets structurants ou prioritaires et intégrez-les dans votre système de management. Peu importe que vous ne soyez pas en première ligne du traitement de ces sujets.

Positionnez-vous comme ressource capable d’apporter de la méthode dans le traitement du sujet, de mettre à disposition des outils facilitateurs, de prendre en charge une partie des tâches.

L’animation des systèmes de management étant transverse, la vision globale de l’organisme est un atout considérable et nul doute que traiter ces sujets donne du crédit au système de management…et à son animateur.

Enfin, la gestion de projet que doit maîtriser tout animateur d’un système de management doit aussi permettre de démontrer le gain effectif, le retour sur investissement.

En agissant à la fois sur les arguments, l’accompagnement, et les sujets prioritaires, il est possible de remettre les systèmes de management au cœur des préoccupations des organismes…et donc de les rendre utiles, efficaces.

Ces sujets ne sont pas uniquement normatifs :

  • l’analyse de son environnement
  • la définition de ses enjeux
  • la concrétisation de son ambition en objectifs chiffrés
  • la planification des actions
  • la maîtrise et le contrôle de ses activités

Ils sont les passages obligés pour mettre l’organisme dans les meilleures dispositions et lui permettre de se développer comme il le souhaite.

Ce qu’il faut retenir pour rendre son système de management efficace :

  • Proposer des solutions qui améliorent l’organisation, génèrent une valeur ajoutée économique,
  • Se saisir des vrais sujets de préoccupation de l’entreprise,
  • Fournir des données fiables et qui aident à la décision,
  • Ne pas polluer l’encadrement avec les exigences de certification,
  • Conserver les tâches strictement liées aux exigences systèmes,
  • Réaliser une veille extérieure pour contribuer à l’innovation.

Vous souhaitez échanger sur ce sujet et améliorer en permanence votre organisation ? Parlons-en !

Vous aider

QUALIX vous accompagne dans vos certifications et pour le développement de vos systèmes de management.

Ainsi, nous proposons de travailler en complément de ces priorités sur la surveillance de vos systèmes de management et leur développement.

Démarche RSE : pourquoi labelliser votre engagement ?

La RSE, de quoi s’agit-il ?

La norme ISO 26000 définit la RSE comme : « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :

  • contribue au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société ;
  • prend en compte les attentes des parties prenantes ;
  • respecte les lois en vigueur et qui est en accord avec les normes internationales de comportement ;
  • et qui est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations ».

En bref, si l’entreprise respecte en même temps ses engagements économiques, écologiques et sociaux… au bénéfice des différentes parties prenantes… Elle fait de la RSE.

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La RSE est bel et bien engagée dans les entreprises !

Pour s’en convaincre, selon une étude INSEE de mai 2019, 76% des entreprises ont le sentiment de mener des actions RSE.

Selon les secteurs d’activité, les objectifs sont différents :

  • Pour les entreprises des services, « l’adhésion et la motivation des employés » est un objectif prioritaire, notamment dans les secteurs de l’information et de la communication, des activités tertiaires spécialisées, des services administratifs et de soutien.
  • Les entreprises de l’industrie, y compris l’agroalimentaire, visent dans les actions de RSE, outre un respect affirmé de l’homme et de l’environnement, en priorité une réduction des coûts de production.
  • Dans les secteurs de la construction, des transports et de l’entreposage, de l’hébergement et de la restauration, les préoccupations des entreprises sont plus orientées vers la gestion des risques.

En complément, cette même enquête montre que, tous secteurs confondus, les priorités des résultats attendus sont :

  • le respect de l’homme ou de l’environnement (30%)
  • l’adhésion et la motivation des salariés (19,4%)
  • la gestion des risques (16,4%).

La RSE oui, mais avec de la méthode

Nombre d’entreprises communiquent sur des actions qui, pour chacune, contribuent à répondre à ses engagements RSE. La question n’est donc pas de juger les actions mais de leur donner un sens commun, une orientation partagée pour que cela soit perçu comme un parcours vers l’entreprise citoyenne, soucieuse de son environnement au sens large.

Les salariés veulent un sens donné au travail ; il faut y répondre dès le début de la démarche.

Désormais, la question pour une entreprise est : comment l’engager pour lui donner une ligne directrice claire et cohérente ?

Pour y répondre, nous proposons de nous appuyer sur les normes et référentiels existants. Qu’il s’agisse des normes ISO ou autres plateformes (exemple : LUCIE), nous pensons que ces référentiels sont le fruit d’un retour d’expérience mondial et d’une réflexion de près de 163 pays (pour l’ISO). Ils sont donc tout indiqués pour servir de base à votre démarche RSE.

Ainsi, pour éviter le piège de la démarche tous azimuts ou purement marketing, nous pensons qu’utiliser une méthodologie n’alourdit rien mais permet au contraire de planifier ses actions sur un temps long.

Dans ces conditions, pourquoi labelliser sa démarche RSE ?

5 raisons essentielles

 

Raison n°1 : Pour donner confiance aux parties prenantes

Label engagé RSE, label LUCIE, ISO 14001 (environnement)… et autres certifications ont pour vertu d’être attribués par un tiers indépendant, officialisant votre démarche. Cet engagement « labellisé » a pour autre vertu de donner confiance aux différentes parties prenantes puisque le label s’inscrit dans la durée.

 

Raison n°2 : Pour servir la stratégie de l’entreprise

Les référentiels fournissent des préconisations utiles pour la mise en place méthodique de ses engagements RSE. Mieux, ils permettent de s’assurer que les enjeux internes et externes de l’entreprise sont intégrés dans la démarche. La « labellisation » conforte les parties prenantes dans la prise en compte de leurs intérêts et les salariés dans la cohérence de la démarche avec la stratégie.

Raison n°3 : Pour se démarquer des RSE autoproclamées

La labellisation a pour avantage de donner une réalité tangible à la démarche RSE. Elle distingue des auto satisfécits où aucune preuve n’est obligatoire et où le déclaratif permet de se donner une image positive sans fournir aucun effort.

Raison n°4 : Pour mobiliser en interne

Une démarche qui a pour vocation des sujets aussi larges que l’environnement, le social, le sociétal… se construit sur le long terme. La conduite du changement requiert de nombreuses compétences pour être réellement efficaces et nécessite un réseau de talents non exhaustif. Pour conforter cette mobilisation, avoir ce rendez-vous annuel avec un organisme certificateur aide à garder les équipes en éveil et à mobiliser les énergies.

Raison n°5 : Pour une marque employeur attractive

L’actualité récente a montré que les jeunes générations sont particulièrement sensibles aux engagements environnementaux. Ces sujets ne peuvent être confondus avec des effets de mode. Ajoutée à cela une pénurie actuelle de profils cadre ou à potentiel (taux de chômage actuel des cadres à 4%), il est aisé de comprendre que soigner son image est un facteur d’attractivité essentiel.

Vous souhaitez organiser votre démarche RSE ?

Notre engagement est de permettre aux entreprises de servir leurs ambitions, d’accomplir leurs objectifs et d’intégrer leurs valeurs dans la stratégie globale. Pour cela, nous croyons profondément au travail, à la cohérence, à la planification, à l’adhésion. Y parvenir par à-coups nous semble risqué et peut même engendrer des effets néfastes (incompréhension des équipes, contradiction des messages…).

Si vous souhaitez engager ou améliorer encore votre démarche RSE, contactez-nous !

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