Démarche RSE | Épisode 1 : Plantons le décor !
RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES
(Saison 1 – Épisode 1)
Démarche RSE : pourquoi se lancer ?
Accéder à des marchés grands comptes ? Améliorer sa marque employeur ? Accroître sa performance générale ? Prendre un virage responsable dans le développement de son organisation ? Il existe de nombreuses raisons pour se lancer dans une démarche RSE.
A tel point que, selon une enquête Deloitte de 2018, 70 % des entreprises sont conscientes qu’elles doivent devenir sociétales.
Avertissement préalable : du bon sens, uniquement du bon sens.
La Responsabilité Sociétale d’Entreprises, ou Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est une démarche de performance durable qui bénéficie à l’ensemble des parties prenantes et porte des valeurs éthiques, écologiques et sociales fortes.
Les raisons de s’engager dans une démarche RSE sont nombreuses : économique, écologique, humaniste… Mais attention, quelles que soient les intentions qui guident une organisation vers la RSE, elles nécessitent une véritable approche méthodologique professionnelle.
Nous vous proposons de vous accompagner dans cette démarche en 8 épisodes sous la forme d’autant de fiches pratiques.
Une première fiche vous présentera les grandes lignes de vous guidera pas à pas.
La démarche sera simple. Elle ne nécessitera ni effort surhumain, ni investissement pharaonique mais de la méthode, du sens pratique et un peu de pédagogie.
Une base de travail : l’ISO 26000 mais pas d’affolement ; c’est juste un guide
Nous avons choisi de suivre la logique de l’ISO 26000… pour plusieurs raisons :
Raison n°1 : la norme ne définit que des recommandations… aucune obligation,
Raison n°2 : c’est un guide qui s’organise autour de 7 questions centrales. Cela permet d’avancer pas à pas,
Raison n°3 : complète, la norme ISO 26000 aborde un très grand nombre de sujets pour embrasser toute la RSE si vous le souhaitez ou juste une partie,
Raison n°4 : la norme a été définie par près de 100 pays représentés par des experts. Il est toujours possible de penser que nous pourrions faire mieux, organiser les choses de façon plus intelligente mais soyons clair, elle est reconnue dans la majorité des pays… alors inutile de réinventer ce qui fonctionne.
Raison n°5 : la Responsabilité Sociétale des Entreprises est un facteur de succès commercial pour aujourd’hui et pour l’avenir. Les grandes entreprises s’engagent toutes dans cette voie. Qu’importe leurs motivations, elles engagent cette démarche pour elles et l’imposent à leurs partenaires.
On commence par une bonne nouvelle ? Vous faites déjà de la RSE !
- Votre organisation est claire ?
- Chacun connaît son rôle, ses missions ?
- L’organisation répond à vos objectifs ?
- Vous êtes attentifs à répondre aux besoins de vos clients ?
- Vous traitez les salariés avec dans le respect du droit ?
- Vous respectez les lois sociales ? commerciales ? fiscales ?
Si vous répondez par l’affirmative à ces questions, vous êtes sur la bonne voie…et répondez déjà à beaucoup de recommandations de la RSE. Le travail de mise en valeur de vos pratiques actuelles est essentiel.
Ce travail de valorisation a pour objectifs de :
- Dédramatiser la démarche RSE,
- De démontrer que des dispositions existantes sont autant d’avancées sur le chemin de cette démarche de long terme,
- De mobiliser les salariés,
- De les intégrer dans votre stratégie actuelle.
Convaincus pour vous lancer dans une démarche RSE ?
Intéressés par la démarche ? Envie de travailler à votre rythme et selon vos contraintes ? Dans les prochains épisodes, nous expliquerons comment construire en nous appuyant sur la norme ISO 26000.
Paré pour l’aventure ? Rendez-vous le mois prochain où nous présenterons les 7 questions centrales…
En attendant, si vous avez déjà un projet de démarche RSE ou des questions sur la norme ISO 26000, n’hésitez pas à nous contacter grâce à ce formulaire :
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Récession et crise économique : quelques raisons d’espérer ?
La crise économique actuelle et la récession qui s’annonce avec une croissance négative de -7% du PIB européen selon le FMI n’augurent rien de bon.
Les rentrées fiscales issues de l’activité économique sont au plus bas en France avec une perte de 11 Mds d’euros estimés en 2020 selon le gouvernement d’Édouard Philippe tandis que les dépenses d’État n’ont jamais été aussi importantes (110 milliards d’euros déjà débloqués).
Des secteurs d’activité tels que le BTP ou l’industrie manufacturière (hors biens essentiels, agroalimentaire) vont reprendre leur activité là où ils l’avaient laissé avant le confinement du 17 mars dernier. Dans ces secteurs, la reprise d’activité est la finalisation des commandes passées et engagées.
D’autres secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration, l’intérim, les transports, les arts du spectacle sont soi en mode « pause », soit très fortement diminués.
D’autres secteurs ont tiré avantage de cette situation. Ainsi, les opérateurs de l’Internet et de l’information, de l’énergie / eau / déchets ont poursuivi, voire développé leur activité.
Dans ce sombre tableau où les vocables de récession, de faillites font peur, où les références à 1929 ou 1945 ramènent à des heures terribles de notre histoire, il existe tout de même des raisons d’espérer.
Nous avons souhaité en recenser quelques-unes issues de notre réflexion, de nos lectures et de notre volonté de croire que l’avenir sera, pour partie, ce que nous en ferons.
L’interdépendance économique des États
Les États-Unis, l’Europe, l’Asie ont été fortement touchés par la crise sanitaire. Cela a fortement affaibli l’activité économique de toutes les grandes puissances économiques. Il n’y a pas eu de paradis dans lequel le virus n’aurait pas élu domicile. Pas de gagnant, que des perdants.
Tous sont désormais dans une situation similaire ; celle où les dépenses vont flamber et les emprunts exploser.
A l’heure des comptes et des remboursements d’emprunts d’État, il ne serait pas surprenant que les discussions internationales portent sur l’annulation réciproque des dettes ou un échelonnement long et peu coûteux en intérêt.
Pourquoi ? Les pays les plus en difficulté actuellement dans l’Union Européenne (Italie, Espagne, France) sont aussi de grands marchés pour les pays du Nord de l’Europe qui se portent mieux. Autrement dit, si l’Allemagne fait tourner son industrie à plein, il lui faut trouver des acheteurs en bonne santé, capables de consommer. Or, l’Europe est son premier marché avec 59% de ses exportations (source : données site europa.eu).
La discussion actuelle entre les 27 pays membres montrent combien l’interdépendance est forte. Si les pays du Nord acceptent de financer le Sud, c’est par un prêt à rembourser. Les pays du Sud réclament eux une dotation sans remboursement. Une troisième voie verra peut-être le jour avec un prêt à taux bas et sur une durée très longue. Dans tous les cas, trouver un accord est obligatoire.
La perte de naïveté européenne
La sortie de crise économique, pour être efficace, devra déboucher sur de grandes décisions européennes. Certes, chaque pays joue aujourd’hui sa partition mais les États ont aussi pris conscience que la reprise, pour être efficace, nécessitera de revoir les clauses de réciprocité entre l’Union Européenne et ses grands partenaires extérieurs.
Les taxes à l’export font souffrir et n’ont que de trop faibles réciprocités à l’import. Les Allemands se sont toujours opposés à cette réciprocité par peur de voir diminuer leurs exportations.
La priorité étant donnée désormais à la survie de son pays dans un cadre supranational, beaucoup souhaitent un renforcement de protection de la part de l’Union.
Retour d’expérience de nos manques industriels
Parmi les raisons du « succès » allemand dans la gestion de la crise sanitaire, l’industrie a joué un rôle très important, en particulier Dräger, fabricant de respirateurs artificiels. Cette entreprise (3 Mds d’euros de chiffre d’affaires) représente l’archétype des ETI allemandes, fortement exportatrices.
De fait, l’industrie allemande représente 22% du PIB national contre 17% en France.
Ces déficits, ces différences ont marqué les Français. Les membres du gouvernement l’ont eux aussi constaté de façon violente dans beaucoup de secteurs. Il y a fort à parier que les choix de sous-traitance vers le national et que les soutiens de l’État de nos PME à l’International seront sur des priorités post COVID-19. De plus, la capacité de nombreuses entreprises à réorienter le production (pour des masques par exemple) a montré le dynamisme et la capacité d’adaptation de notre tissu industriel.
La prise de conscience du local et de l’environnement
Comme nous l’avons vu plus haut, la désindustrialisation a montré combien nous étions dépendants des marchés étrangers.
Il n’est pas question de valider les stratégies de repli économiques. Cela n’aurait aucun sens et la plupart de nos pays partenaires sont clients et fournisseurs. Cependant, beaucoup de concitoyens ont découvert ou redécouvert les vertus de l’achat de proximité, de la vente directe…de nouveaux modes de consommations même si ce sont les grandes surfaces, chose à peine croyable, qui en ont été les principaux acteurs. A l’échelle des consommateurs, cela pourra permettre le développement des industries locales et prioriser les achats de proximité. Le succès de certains labels (Produit en Bretagne ; Made In France) en atteste.
Contrairement au MEDEF qui plaide, à contre-courant de toutes les tendances, pour un assouplissement des « contraintes » environnementales, beaucoup y voient une opportunité. La préférence de produits locaux, au bilan carbone peu élevé, qui conserve les emplois de nos proches, de nos connaissances pourrait avoir des vertus sur l’économie des territoires. C’était vrai avant la crise. Ça l’est encore plus aujourd’hui.
L’Épargne des Français et la relance des États
Selon l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Économiques), l’économie française pourrait connaître, avec le déconfinement, un « rebond (…) potentiellement important du fait du taux d’épargne élevé des Français et des mesures de soutien de l’Etat ». L’idée de la préservation de l’outil productif pourrait avoir un impact fort sur la confiance, premier facteur de santé économique.
Le phénomène de résilience tel qu’expliquer par Xavier Ragot, le dirigeant de l’OFCE, est possible sous réserve d’une véritable politique de relance des États. C’est le cas, en France (voire plus) comme à l’Étranger. Pour preuve, l’Allemagne a annoncé un plan de relance de 1100 mds d’euros, acceptant ainsi de renoncer au « zéro noir » (l’équilibre parfait des comptes).
Le désir du retour au travail
Tout le monde ne parle que de ça : la fin du déconfinement. L’envie pour les salariés de retrouver une activité professionnelle est très forte.
Pour des raisons aussi simples que vouloir faire à nouveau des projets, retrouver ses collègues, parler d’autre chose que du COVID, mais surtout retrouver une utilité sociale ; voilà quelques raisons de l’envie du retour au travail.
S’il y a bien évidemment des craintes à lever quant aux conditions de travail, et si cela peut paraître en contradiction avec la pandémie, la reprise est elle aussi un moyen de retrouver la santé, le moral…
Nous aurions pu aborder d’autres opportunités qui vont dans le sens de la relance et nous ne sommes pas naïfs… une période difficile s’annonce mais personne ne sait exactement ce que sera demain.
Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté disait le philosophe Alain. Chez QUALIX, nous choisissons d’être acteurs plutôt de savoir si nous sommes dans le vrai ou non. Nous ferons ce qu’il est possible de faire, à notre humble niveau, pour aider les entreprises à s’organiser, réorganiser la reprise, s’assurer de l’efficacité des nouvelles dispositions d’organisation.
Nous sommes engagés à vos côtés et nous croyons que l’espoir se construit collectivement. Si vous avez d’ores et déjà des projets en ce sens, nous sommes prêts à vous accompagner) avec toutes les mesures d’hygiène préconisées, cela va de soi) :