Management : quand le PDCA n’a pas pris une ride !

Encadrer une équipe, piloter un projet, diriger une entreprise ; toutes ces activités relèvent de ce que l’on appelle le management. Parlons d’abord des variables ou contraintes à prendre en compte :

  • Attentes différentes entre hiérarchie et équipe
  • Moyens limités ;
  • Caractères pluriels ;
  • Environnement incertain…

Voici quelques données à intégrer dans l’équation managériale. Sans compter les injonctions du moment qui varient selon les modes : modestie, empathie, leadership. A vous de compléter la liste.

Les données à intégrer pour manager sont nombreuses et peuvent apparaître comme autant de freins. Il n’y a donc pas de miracle. Faire des choix et se fixer des priorités.

L’expérience de QUALIX dans le domaine des certifications et des mises en place de système de management nous a conforté dans l’idée que le « Plan – Do – Check – Act » de la roue de Deming (ou bouclé d’amélioration) est la méthode ad hoc. Tout d’abord, de quoi s’agit-il ?

 

La roue de DEMING (PDCA) propose de travailler selon quatre phases

 

Plan : planifier, prévoir.

Elle propose de réfléchir en amont à ses objectifs, à ses enjeux, aux risques encourus… d’analyser son environnement et de définir ses priorités. C’est une phase de travail qui fixe le cap.

Qui dit priorités, dit choix. La capacité de décider est en soi un acte managérial. Fixer son cap consiste à sélectionner les pistes à travailler et par conséquent, à éliminer ou reporter les tâches, missions qui pourraient être utiles mais ne peuvent être réalisées dans les délais impartis.

Ce que nous constatons bien souvent est la difficulté de définir ses priorités et de les traduire en objectif SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, Temporellement défini). Fixer le cap sur la base de données non mesurables est un très bon moyen d’échouer et in fine de ne pas mobiliser, de laisser place à toutes les interprétations possibles et surtout, de perdre le cap.

 

cta-qualix-manager-roue-de-DEMING-pdca

 

Do : Faire, réaliser.

La phase de l’action est aussi celle des méthodes de travail définies, écrites, partagées. Manager à ce stade ; c’est définir les modalités d’action de son service, son atelier, son entreprise. Faire faire n’est pas laisser faire. Cela se réfléchit, se définit. Le meilleur moyen selon nous est de faire participer les membres de l’équipe, de leur laisser le champ relativement libre pour définir ce qui leur apparaît comme les meilleures méthodes.

Attention, le sujet ne se résume à la rédaction de procédures et modes opératoires. De la formation, du tutorat, de la transmission…Les pistes sont nombreuses et tout manager doit en tirer avantage pour s’assurer que les objectifs seront atteints.

Dans le cadre de nos missions, il nous arrive de rencontrer des managers allergiques à l’écrit, pensant que cela retarde la mise des mains dans le cambouis qui serait, de plus, la preuve qu’on est près des équipes. C’est une erreur d’interprétation sur les attentes. Les équipes veulent des managers qui apportent des solutions. Les épaules compatissantes sont espérées mais un manager est évalué d’abord sur ses résultats.

 

Check : contrôler.

Le contrôle représente une phase de contrainte puisqu’il peut stopper temporairement une action pour s’assurer de sa performance. Le contrôle est une activité de recherche d’efficacité. Il s’impose dans toutes les activités, à tous les niveaux.

Manager ; c’est s’assurer du contrôle des activités de réalisation (de production, de services) mais c’est aussi prévenir les dérives et tout ce qui éloigne du cap fixé en phase 1.

 

Pour lever le sentiment de contrainte, nous encourageons les contrôles croisés entre personnes, services…qui ont des vertus complémentaires à la vérification du respect des règles : échanges de bonnes pratiques, meilleure compréhension du travail de l’autre, absence du sentiment de surveillance hiérarchique…

 

Act : réagir.

Prévoir est essentiel. Seulement, les prévisions se heurtent à l’imprévu. Évidemment, les sceptiques auront beau jeu de dire que, finalement, cette roue de DEMING est faillible puisque la phase de prévention ne joue pas son rôle.

Nous savons depuis longtemps que tout n’est pas prévisible, que toutes les variables ne sont pas identifiables avant la mise en action. C’est pourquoi le manager doit anticiper sa réaction (par exemple, la norme automobile IATF prévoit des plans de réaction. D’autres exigent de travailler sur des plans d’urgence). Créer des plans « au cas où » est indispensable à la sécurisation de ses activités, même si, par définition, l’imprévu ne peut pas être anticipé.

Ces quatre phases de la roue de DEMING devraient être le chemin de réflexion pour tout manager. S’y référer permet de gérer le temps qui fait si souvent défaut, de mieux intégrer les équipes au projet, de sécuriser le fonctionnement et d’éviter les énervements des situations d’urgences et, surtout, cela permet de capitaliser les bonnes pratiques et d’éviter la récurrence des dysfonctionnements.

C’est une cale qui permet à cette fameuse roue qui tourne vers l’amélioration continue de ne pas redescendre, d’éviter les rechutes de performance.

Dans cette actualité et un environnement aussi incertain, manager est affaire de professionnels. Les bonnes volontés et les meilleures intentions ne suffisent pas. Il faut de la méthode… et le télétravail va sans doute accroître ce besoin. A méditer.

 

Qualix soutient votre système de management avec cette méthode. N’hésitez pas à remplir le formulaire de contact ci-dessous pour toute demande d’informations :

Pourquoi il est temps de lancer sa démarche RSE ?

Se lancer dans une démarche RSE serait devenu une obligation ?

Attendre en compétition, c’est faire un signe de la main à ses concurrents en leur faisant comprendre « partez devant, ne m’attendez pas ! ». Se lancer dans une démarche RSE est toujours un choix et non une obligation. Mais pour combien de temps encore ? Les raisons de se lancer dès à présent dans une démarche RSE sont nombreuses. En voici 5 sur lesquels nous portons nos priorités.

Raison 1 : Pour être répondre aux attentes actuelles des parties prenantes

Dans une enquête BVA de février 2020, 75% des Français jugent moyen ou insuffisant le niveau d’engagement sociétal et environnemental des entreprises françaises.  De même, Pour 61% des Français, ce sont les entreprises/les marques qui sont les plus à même de porter/favoriser un progrès social ou environnemental.

Les citoyens qui sont aussi des consommateurs, des salariés, des prestataires, etc. ont de véritables attentes vis-à-vis des entreprises. Nos compatriotes sont prêts à valoriser des entreprises responsables.

 

CTA-qualix-ebook-rse-gadget-gage-efficacite

 

Raison 2 : Pour développer son entreprise durablement, cela se prépare

Deux points de vue s’affrontent sur le sujet alors qu’ils sont complémentaires. Le premier consiste à penser que la RSE ; c’est bien joli mais il fait d’abord être en bonne santé financière pour s’y mettre. L’autre considère que la RSE est un gage de bonne santé durable. S’y lancer serait donc bon pour les affaires.

En vérité, il est vrai que lancer une démarche RSE alors que la fin du mois est incertaine, la trésorerie exsangue… n’a pas beaucoup de sens quand la priorité est à la survie. La RSE nécessite un minimum de confiance dans son modèle économique. Dès lors que l’on crée de la valeur, il est important de songer à la pérennité et au caractère durable de ses performances. Comment ?

Trouver des partenariats fiables gagnants / gagnantes, attirer et fidéliser des compétences de haut vol, ancrer son entreprise dans le tissu local, innover pour être en amont et non à la remorque…Les pistes sont nombreuses, incertaines certes mais en affaires, ne pas avancer, proposer est le meilleur moyen de se faire doubler. L’investissement ; c’est la clé du développement durable.

Nous vous invitons pour vous en convaincre, nous vous invitons à lire l’expérience de 4 entreprises lors d’une table ronde du réseau Agrion.

Raison 3 : Pour créer de la valeur durable, il faut du temps

La valeur durable se crée par l’obligation de se projeter sur du moyen terme, par une stratégie mûrement réfléchie… Bref, par l’anticipation et la prévention.

Si l’agilité est une valeur d’adaptation rapide, elle est possible lorsque les fondements sont solides et non remis en cause en permanence.

L’organisation est structurée, organisée, capable de faire face aux intempéries. Pour bien comprendre, un bateau se fixe un cap et les aléas divers obligent à des changements de bords continus, sans toutefois perdre de vue le cap…la vision. Cette dernière est un pré requis pour générer cette valeur durable.

Raison 4 : Pour favoriser l’attractivité de votre entreprise, attirer maintenant les meilleurs.

55 % des collaborateurs affirment que l’engagement social ou environnemental d’une entreprise est un critère essentiel plus important que le salaire. Ce pourcentage varie selon les tranches d’âge puisque, pour les millenials, ils 76% à trouver ce critère essentiel.

La question n’est pas de savoir s’il faut rendre attractive son entreprise, mais comment le faire dès à présent pour attirer les nouvelles compétences.

Source : Cone Communications, CSR Study, 2017

Raison 5 : Pour accéder aux marchés des grandes entreprises et marchés publics, le process peut être long

La RSE ; c’est l’équilibre des intérêts ; ceux des consommateurs, des salariés, de l’environnement, du monde associatif… Les grandes entreprises doivent construire un réseau « vertueux ». Et par conséquent, s’associer avec des acteurs dont les pratiques sont en cohérence, en concordance avec les principes RSE. Pour une ETI ou une PME / PMI, les exigences paraissent parfois insurmontables…alors qu’il n’en n’est rien.

L’atout que représente encore à ce jour la RSE (avant qu’elle soit généralisée) est un élément distinctif de la concurrence. Il est surtout un pré requis pour accéder à certains marchés et / ou donneurs d’ordre.

 

Ce qu’il faut retenir sur la démarche RSE

Pour se préparer dès à présent à ce qui sera une pratique généralisée, il n’est nul besoin de soulever des montagnes, ni de penser que la chose est hors de portée pour les PME / PMI…

Nous vous invitons à réaliser un premier bilan de vos pratiques actuelles et sans doute serez-vous surpris par votre niveau de responsabilité actuelle.

Nous serons heureux d’échanger avec vous. N’hésitez pas à formuler toute question ou demande via notre formulaire de contact :

 

Guides gratuits à télécharger
error: Content is protected !!