PME / PMI : Mettre en place une RSE concrète et à valeur ajoutée.
La RSE, Responsabilité Sociétale des Entreprises est pour certains une nouvelle forme de green washing et pour d’autres une volonté de faire une société à mission.
Il s’agit d’une démarche volontaire qui a pour but de donner davantage de responsabilités à l’entreprise…de lui conférer des exigences supplémentaires pour une citoyenneté affirmée…qui serait bénéfique pour sa profitabilité.
Alors, pourquoi nombre de PME n’ont-elles pas engagé de démarche RSE ? Trop compliqué ? Inutile ? Pas les moyens ?
En réalité, comme souvent, les très grandes entreprises ont lancé des démarches RSE parce que leur exposition médiatique est telle qu’elles n’ont d’autre choix que de s’engager dans des programmes « citoyens ». L’impact d’une mauvaise publicité est tel qu’elles ont l’obligation de prendre en charge leur réputation ; voire leur e-réputation via la maîtrise des réseaux sociaux. De plus, la réglementation est de plus en plus exigeante…dans le domaine de l’environnement, des droits du travail, de la santé et de la sécurité au travail…Les rapports annuels RSE de ces grandes entreprises démontrent des actions qui ne bénéficient pas directement à la valeur ajoutée économique, faisant passer l’idée que l’entreprise a des missions sans but lucratif, au bénéfice de la communauté.
La question de la sincérité de ces démarches est accessoire et l’avantage comparatif de ces grandes entreprises est réel. Elles font connaître leurs pratiques. Compte tenu de leurs moyens, ces pratiques sont spectaculaires.
Dans ces conditions, les PME PMI doivent-elle s’avouer vaincues, et laisser la voie libre à ces grandes entreprises ?
Chez QUALIX, nous n’avons ni la religion de la RSE ni celle du cynisme qui considère la RSE comme un gadget éloigné des véritables préoccupations de l’entreprise. La réalité de la RSE est là, devant nous.
Alors, nous vous proposons d’en tirer 3 enseignements majeurs.
Les 3 enseignements majeurs de la réalité de la RSE dans les PME
1. PME, vos pratiques actuelles sont déjà « RSE »
Et regardons-les sous le prisme de textes qui sont des guides structurants. Prenons quelques exemples issus de la norme ISO 26000 qui précise les attendus possibles d’une démarche RSE.
- La gouvernance favorise-t-elle l’investissement et pas uniquement la valeur ajoutée immédiate ?
- La sécurité et la santé des salariés sont-elles des préoccupations de votre politique RH ?
- Les pratiques commerciales sont-elles sous le signe de la concurrence loyale ?
- L’environnement est-il un sujet sur lequel votre entreprise travaille ?
- etc…
Pour chacune de ces questions, il y a fort à parier que de nombreuses des pratiques actuelles soient en phase avec la RSE.
2. PME / PMI, faites connaître vos pratiques RSE
Le verbe « connaître » est employé à dessein. Les grandes entreprises savent communiquer. Mieux, elles savent vendre, valoriser leurs pratiques. A proportion, il n’est pas acquis qu’elles en fassent davantage que les PME PMI. Dans ces conditions, ne pas faire connaitre ses pratiques ; c’est ajouter au handicap de moyens ; c’est admettre que ne pas boxer dans la même catégorie est synonyme de défaite. Or, il n’est nul besoin de déployer des moyens disproportionnés pour dire ce qui est fait au sein de son entreprise. Et l’ambition doit être de montrer que son entreprise participe à la communauté, au bien commun.
Il suffit pour y parvenir de communiquer sur son site Internet, de défendre les valeurs humaines souvent bien présentes au sein de nos PME PMI, de présenter les dispositions prises et / ou à venir dans les domaines de la santé, de la sécurité, de l’environnement, des droits humains, du dialogue social…
3. Troisième et dernier enseignement : PME / PMI, valorisez vos pratiques à votre rythme
Il n’existe pas de certification de la démarche RSE. Il existe des systèmes de reconnaissance (labellisation) fondés sur des critères ; tous issus de la norme ISO 26000. Ça veut dire que les dispositions prises par l’entreprise dans le domaine de la RSE méritent d’être reconnues par un tiers de confiance, totalement indépendant. Cela vous assure un crédit certain auprès de vos parties prenantes. Vous êtes reconnu comme un acteur de la RSE. Au fur et à mesure de l’évolution de vos pratiques, vous pouvez progresser sur une échelle de maturité qui évolue d’un tiers de confiance à l’autre. Vous avez le temps et rien ne vous oblige à presser le pas. La RSE n’est-elle pas un argument du temps long ?
Alors, lancez-vous ! Il n’y a que des conséquences favorables : image employeur, accès grands comptes, économies, relations sociales, reconnaissance dans la communauté locale…
Conclusion
Nous sommes convaincus que la RSE n’est pas un gentil gadget ni un effet de mode. Il s’agit d’un long cheminement vers une convergence qui allie ambition économique, responsabilités d’employeurs, citoyenneté, équilibre des intérêts des parties prenantes, respect de l’environnement. A son rythme et selon ses moyens.
Notre approche est pragmatique et débute par un état des lieux des pratiques au sein de votre entreprise.
De façon claire et concrète, nous vous proposons ensuite un plan d’action RSE qui, toujours à votre rythme et selon vos priorités, vous permet d’affirmer la maturité de votre démarche.
Nous nous appuyons pour cela sur la norme ISO 26000 et les objectifs de développement afin de donner un cadre structuré à la démarche et permettre à terme une reconnaissance factuelle.
Pour nous contacter :
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PME, pourquoi externaliser vos audits internes ?
Les audits internes sont obligatoires dans une structure certifiée ISO. Cette obligation est faite pour surveiller à fréquence régulière que les règles établies sont toujours effectivement mises en œuvre et respectées dans leurs modalités d’application.
Les audits en structure certifiée ISO
1. Les audits internes ISO en ETI et grandes PME
Dans les structures de type ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) ou PME importantes, il est possible de former des auditeurs internes qui, une fois compétents, réaliseront quelques audits annuels en complément de leur mission. Dans ce cas, le / la responsable QSE dispose d’un relais et d’une force de frappe intéressante pour s’assurer que son système de management est toujours efficace.
2. Les audits ISO en PME et TPE, ou comment pallier la trop grande implication du responsable QSE
Pour les PME de moindre effectif et les TPE, la réalisation des audits internes est plus difficile à traiter en interne. En effet, le / la responsable QSE est au cœur de la construction du système. Il en est l’architecte aussi bien que la cheville ouvrière. Il supporte les pilotes de processus, les forme, les accompagne et bien souvent, pallie certaines de leurs obligations. Ils sont de fait pleinement impliqués et informés de tout ce qui touche au système de management.
Ce positionnement, parfaitement compréhensible et même indispensable à la bonne marche de l’organisation apparaît difficilement compatible avec un rôle d’auditeur interne.
- Comment se mettre dans la posture indépendante et objective de l’auditeur lorsque la chose auditée est le fruit de votre travail ?
- Comment questionner, « challenger » un pilote de processus durant un audit alors même qu’on passe une grande partie de l’année à l’accompagner dans la mise en œuvre de l’ISO au sein de son service ?
Lorsque l’entreprise ne dispose pas des moyens (financiers, de temps…) pour constituer une équipe d’auditeurs internes, le choix de l’externalisation est un choix à gagnant à plusieurs titres.
Les avantages d’un audit interne externalisé en 5 points clés
1. L’objectivité de l’auditeur
Pas d’implication personnelle, pas de lien hiérarchique, pas de susceptibilité à gérer. Le choix d’un auditeur externe ; c’est faire appel à une compétence neutre de tout intérêt au sein de l’organisme. Par ailleurs, c’est aussi répondre à une exigence qui veut que l’activité d’audit interne soit indépendante.
2. La potentielle remise en question du système par l’auditeur
Lorsque nous travaillons à la construction et à la vie d’un système de management, nous sommes tout à notre tâche. Nous naviguons entre les obligations des uns et des autres, nous faisons des compromis, concédant çà et là quelques exigences au bénéfice d’une urgence commerciale, d’un « ce n’est pas le moment ! ».
L’auditeur externe est étranger à ces « compromis » et rappelle les règles et exigences incontournables. Son « crédit » lui permet de rappeler à tous que le système de management n’est pas un choix périphérique mais bien une exigence centrale. Par ailleurs, il lui est aussi permis de rappeler que les exigences liées aux normes se confondent avec les exigences de tout métier, à fortiori pour les managers.
3. La libre parole aux dirigeants
N’ayant aucun lien hiérarchique avec les personnels de l’organisme, l’auditeur externe peut exercer en toute liberté. Il ne peut pas être suspect de dépendance même s’il existe un lien commercial qui n’est pas un lien de subordination. Ainsi, il lui est possible de rappeler aux dirigeants leurs obligations, même de façon courtoise.
4. Bénéficier de la richesse des pratiques extérieures
L’auditeur, tout comme le consultant, n’a pas davantage de compétences que les responsables QSE qu’il accompagne. En revanche, il voit une grande variété de systèmes et de pratiques, y compris les pratiques d’audit interne. Sans copier, il peut partager celles qui s’avèrent efficaces ; voir efficientes dans des conditions certes différentes mais « aménageables ».
5. L’exigence contractuelle, gage d’un audit interne externalisé de qualité
Lorsqu’une entreprise fait appel à un auditeur externe, elle est en droit d’attendre une prestation professionnelle : une exhaustivité des critères audités, un rapport dans les délais, une valeur ajoutée supplémentaire à la simple conformité. Bref, il est possible d’exiger que l’audit soit une véritable séance de travail qui apporte une vision. Une réflexion que l’audit réalisé par des collaborateurs en interne n’apporterait pas. Cela peut être formalisé dans un contrat fixant les attentes auprès de l’auditeur.
Et si vous tentiez de faire faire votre audit par Qualix ?
Chaque année, nous pratiquons chez QUALIX près de 50 « audits internes externalisés ». Nous les considérons comme des moments privilégiés où s’additionnent étude de conformité, propositions d’amélioration, échanges de pratiques et point de vue partagés.
Le / la responsable QSE qui est dans une PME souvent seul(e) peut ainsi confronter ses idées et pratiques avec un autre professionnel. Pour la Direction, c’est aussi un moyen d’avoir une vision autre que celle de ses équipes.
Grâce à nos outils d’analyse via l’approche processus ou les 20 incontournables de tout système, nous vous proposons de réaliser cette prestation qui peut répondre à une exigence de norme ou pourquoi pas à un besoin de regard extérieur sur l’organisation en général.
Alors, pourquoi pas vous ?